+8 % d’acteurs nationaux
dans les quatre pays sensibilisés aux questions de genre (de 49 % à 57 %).
+8 % d’acteurs nationaux
dans les quatre pays sensibilisés aux questions de genre (de 49 % à 57 %).
25 politiques mises en œuvre
dans le cadre du Programme prennent en compte l’égalité entre les sexes.
124 personnes
diplômées en masculinité positive, dont 49 hommes.
11 institutions ont mis en place des comités d’ES
des stratégies, des politiques et des procédures pour travailler dans une perspective d’égalité entre les sexes et contribuer à l’autonomisation des femmes, dépassant ainsi l’objectif de 7.
82 % des femmes
sont très satisfaites des services de réussite scolaire
Quel a été l'impact des activités d'égalité entre les sexes, organisées par le Programme sur votre travail?
« Les activités ont été très intéressantes, car nous avons parfois considéré l’approche du genre sous l’angle de ce qu’il faut faire avec les femmes. Mais nous avons oublié que les hommes jouent également un rôle important dans la création d’une situation d’égalité et de non-violence. Je pense donc que nous devrions avoir une approche de la culture de la paix, dans laquelle les hommes et les femmes se respectent et s’apprécient mutuellement dans leurs différentes dimensions et caractéristiques, mais que nous pouvons nous compléter les uns les autres. »
Le Programme visait à améliorer le dialogue intersectoriel et entre les pays, en ouvrant des espaces d’échange, de réflexion et de développement des compétences entre les fonctionnaires de différents secteurs. Cette pratique a produit des résultats impressionnants, notamment en raison de la nécessité d’un échange entre pairs et du positionnement de la question dans les actions de tous les secteurs ministériels des pays.
Suite au forum sur l’ES, quatre phases de travail ont été définies afin d’identifier les politiques d’ES et d’inclusion, de systématiser leurs bonnes pratiques et de les diffuser, et d’améliorer le dialogue entre les quatre pays de l’AP au niveau national, en passant par plusieurs étapes d’échange, de recherche, d’analyse et de systématisation :
Lors de la phase finale, quatre ateliers ont été organisés auxquels ont participé 154 fonctionnaires de 39 agences publiques, y compris des ministères de l’économie et de la planification. À l’issue du travail de groupe, chaque atelier a identifié environ 63 enjeux à traiter dans les agences publiques afin d’intégrer la perspective d’ES.
Les ateliers sur la masculinité, qui visaient à développer une vision de l’égalité basée sur les identités masculines et la promotion d’une culture de la paix, ont également contribué de manière significative à l’évolution de la culture institutionnelle dans les pays aux niveaux national et local. Au total, 70 fonctionnaires du secteur public et 190 fonctionnaires de gestion, d’administration et d’enseignement au sein des établissements d’EFTP partenaires ont participé à ces ateliers. Dix sessions de formation ont été organisées, au cours desquelles, grâce à l’analyse des identités de genre, les stéréotypes sur le fait d’être un homme ou une femme ont été modifiés et la perception de l’ES a été présentée non seulement comme une revendication féminine, mais aussi d’un point de vue des identités masculines. Les témoignages le montrent, puisque les enseignant.e.s et les fonctionnaires de direction ont reconnu l’impact sur le changement de leur perception de l’égalité et de l’inclusion.
La stratégie d’ES visait principalement à influencer les politiques institutionnelles, à former des comités d’ES en tant que moteur nécessaire à la transformation institutionnelle et à soutenir les partenariats gérés par les institutions canadiennes afin de susciter des changements substantiels.
Les institutions de formation ont été en mesure de soutenir et d’approuver 29 actions au niveau des politiques et des plans qui intègrent l’égalité entre les sexes et l’inclusion dans les institutions partenaires. Un exemple qui mérite d’être souligné est le processus de sensibilisation qui a eu lieu dans les institutions et qui a permis d’obtenir des changements substantiels au niveau stratégique et politique. On peut affirmer que le Programme a marqué une étape importante dans le travail des institutions de formation, en positionnant l’ES et l’inclusion comme un facteur de qualité.
Une autre action du Programme visait à soutenir les stratégies de communication des institutions partenaires dans une perspective d’ES, en soutenant des projets visant à promouvoir les carrières sans discrimination à l’égard des femmes. Plus de 20 produits de communication ont été lancés dans les campagnes de diffusion des carrières et des appels à candidatures dans 12 institutions partenaires.
Grâce à un accord entre CEDUC UCN et Women in Mining (WIM) Chili, la campagne de communication « Soy Mujer, Soy Técnica » (Je suis une femme, je suis une technicienne) a été lancée dans le cadre du Programme ÉPE-AP. Cette campagne est née d’une analyse des caractéristiques de l’emploi dans le secteur minier et des différences dans les options de formation pour les femmes dans les carrières du secteur et les stéréotypes qui influencent les choix de carrière. La campagne contient dix capsules dans lesquelles des femmes qui travaillent dans le secteur extractif ont réussi et se sont épanouies en tant qu’individus et professionnelles. Elles abordent des sujets tels que l’exploitation minière durable, les mythes sur la participation des femmes dans l’exploitation minière, le leadership féminin dans le secteur extractif, l’innovation et les technologies dans l’industrie, entre autres.